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2e édition du Festival du Cinéma Aborigène Australien à Paris

Juin, c’est la période des festivals de cinéma. Il y a celui d’Annecy, celui de Cabourg, celui des Champs Elysées…Désormais il faut compter le Festival du Cinéma Aborigène Australien à Paris. Pour sa seconde édition, le Festival a voulu montrer la diversité de ce cinéma qui fête cette année ses 25 ans.
Le blog a eu le privilège d’être invité à la cérémonie d’ouverture, la » Welcome party » du Festival. Privilège car on pouvait côtoyer l’ambassadeur d’Australie ou encore la soprano, Officier de l’Ordre d’Australie, et artiste complète, Deborah Cheetham.

Cette dernière a ouvert les festivités avec un chant traditionnel de bienvenue, le Welcome to Country.

Puis nous avons pu découvrir en avant-première le documentaire Let’s Dance Bowie Down Under de Rubika Shah sur le tournage du légendaire clip « Let’s Dance » du regretté David Bowie. Bowie, en tournant ce clip avec des Aborigènes dont Terry Roberts & Joelene Kinga, a voulu sensibiliser le monde à la cause  aborigène.
En effet, ce peuple habitant l’Australie depuis des millénaires a été colonisé avec violence par les britanniques. On parle de génocide. Selon des principes raciaux et d’assimilation que l’on peut résumer par la phrase « White Australia », les enfants des tribus ont été enlevés et « placés » dans des familles blanches. Ceux qui avaient la peau claire étaient « assimilés » et envoyés à l’école… On espérait que leur descendance présenterait des traits européens. Ceux qui avaient une peau trop foncée étaient réduits en semi esclavage, ils devenaient domestiques des familles qui les avaient adoptés.
Si vous voulez en savoir plus sur  ces  » générations volées », il faut que vous regardiez Le Chemin de la liberté (Rabbit-Proof Fence) réalisé par Phillip Noyce. Charlie’s country  avec David Gulpilil, acteur et danseur aborigène  renommé,  est également un film à voir pour comprendre la vie en semi réserve et l’ostracisation des Aborigènes, ainsi que la difficulté à vivre sur la terre de leurs ancêtres tout en respectant leur mode de vie et leurs traditions.

Le second film de la soirée, également projeté en avant-première, se nommait Goldstone.

Cette fiction aborde aussi le phénomène des générations volées, et des réserves…  C’est un polar contenant de nombreux thèmes, notamment l’amitié.

Le pitch de ce « film noir de l’Outback » ?  Deux policiers, l’un Aborigène, l’autre non, doivent retrouver une jeune Chinoise disparue. On voit toute la beauté de l’Australie, mais aussi ses aspects sombres.

Le film est réalisé par  Ivan Sen, et on peut y voir David Gulpilil, mais aussi Cheng PeiPei ou encore Jackie Weaver et David Wendham…
Le Festival du Cinéma Aborigène Australien à Paris ne propose pas que des films de fiction ou documentaire, il nous montre aussi une série TV de science fiction, Clever Man… Le programme complet est ici (en photo et sur le site web officiel http://cinemaap.com/).

Demandez le programme !


Merci au Cinéma des cinéastes (www.cinema-des-cineastes.fr )et à l’organisation du Festival pour cette belle soirée.

Bonus à écouter : le podcast Séance Live de Séance Radio:

Betty Mourão recevait la directrice artistique du Festival du Cinéma Aborigène Australien, Greta Morton Elangué.

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