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L’amour est un crime parfait des frères Larrieu

« L’Amour est un crime parfait« , des frères Larrieu était une promesse de réussite réalisateurs aguerris, très beau casting (Mathieu Amalric, Karin Viard, Maïwenn, Sara Forestier, Denis Podalydès…) De nombreux avis positifs affluent sur le film… J’ai en revanche la sensation d’être passée à côté. Explications.

afficheSynopsis

Professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures amoureuses avec ses
étudiantes.Quelques jours après la disparition de la plus brillante d’entre elles qui était sa dernière conquête, il rencontre Anna qui
cherche à en savoir plus sur sa belle fille disparue…

Avis :


Dans « L’amour est un crime parfait », on retrouve l’attrait des frères Larrieu pour les corps dénudés et le libertinage. Cependant, cette fois, on change de genre. Il ne s’agit pas de « Peindre ou faire l’amour ». Mais plutôt de tuer, mentir, trahir, parler, parler… et faire l’amour (ou plutôt avoir des relations sexuelles) … Oui, il  s’agit d’un thriller : une  nouveauté  chez les Larrieu. Cela aurait pu être passionnant. Las ! Même si le scénario est adapté des écrits de Philippe Djian ( 37°2 le matin), on s’ennuie.

L’ambiance est malsaine ( j’ai même entendu des  » c’est dégueulasse ! » pendant la projection), le film pourrait être cité dans Le Petit Cochon du journal Première : on voit en effet des fesses, des seins, et Mathieu Amalric en tenue d’Adam…  (Une scène avec Karin Viard se rasant une certaine partie de son anatomie devrait également marquer les mémoires. )

On note un beau travail de photographie. Les Larrieu ont su créer une atmosphère sonore également. Surtout, on a le plaisir de voir les paysages suisses, notamment le Rolex Learning center dont je vous parlais ici.Ou encore le lac Léman… Quant aux acteurs, même s’ils ne sont pas gâtés par les dialogues ou leur rôle souvent chargé, ils s’en sortent globalement avec les honneurs. Amalric a des yeux de fous, et se ne ménage pas,  Karin Viard nous prouve qu’elle peut  jouer les névrosées, Denis Podalydès  est très fin dans son rôle de type ordinaire et amoureux, et Sara Forestier n’a pas son pareil pour incarner les fofolles un brin nympho.

Path and workspaces at the Rolex Learning Center
Rolex Learning Center (Photo credit: oxmox)

Mais au final, j’ai trouvé le film trop long. Certains moments totalement improbables gâchent l’idée de départ. N’est pas Hitchcock ou Simenon qui veut… On comprendra d’où vient le titre du film  à la fin du film. Mince satisfaction.

 

© Gaumont Distribution

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