Vu en projection presse, après avoir rencontré l’actrice-réalisatrice Reem Kherici et l’actrice Shirley Bousquet lors de l’enregistrement de la Grande Séance #1…
Reem Kherici, tout comme Shirley Bousquet, sont plus que sympathiques et font preuve d’une belle énergie à la scène comme à la ville.
Mais revenons au film et à son synopsis :
Maya, d’origine marocaine vit à Paris depuis 20 ans. C’est une it-girl de la mode et de St Germain des prés. En pleine ascension elle s’apprête à décrocher son premier CDI de styliste dans la maison de haute couture pour laquelle elle travaille. Mais un simple contrôle de police où l’on découvre que son permis de séjour est périmé, la renvoie en moins de 24 heures directement au Maroc. Retour auprès de ce pays et cette famille qu’elle voulait oublier. Choc des cultures, choc des préjugés, Maya va tout faire pour rentrer. Vraiment tout. Quand l’avenir d’une parisienne trendy devient la galère d’une immigrée sans papier.
Voici donc mon avis express sur cette comédie estivale.Et oui, l’été, il n’y a pas que les jupes qui raccourcissent, mes critiques aussi !
AVIS
Cela commence comme un conte de fées ou une comédie romantique… Le générique de fin, lui, est composé de cartes postales. Au passage, en parlant de cartes postales, je dois souligner que j’ai trouvé le film plutôt soigné au niveau de l’image, qui n’est hélas pas le cas de toutes les comédies made in France… Voilà, ça, c’était pour la forme : le fond maintenant !
Côté fond, on est dans le classique. Rien de nouveau sur le soleil de Paris ou Marrakech… La fille ambitieuse qui renie ses origines et ses sentiments pour réussir (Reem Kherici), la collègue fausse bonne amie et vraie rivale (Shirley Bousquet), la bonne copine (Cécile Cassel). Et puis il y a le patron de Maya (Stéphane Rousseau, le compagnon de Reem Kherici), une copie au masculin de Miranda dans Le Diable s’habille en Prada.
Le scénario est simple, voire cliché … Oui, on se doute que ça va bien finir pour l’héroïne rien qu’en regardant la bande annonce, c’est cousu de fil blanc – ou de « blanc corail », Maya travaillant dans le milieu de la mode.
La morale de l’histoire, et du film, pourrait se résumer ainsi, me semble – t-il : il faut accepter ses origines et son passé, savoir évacuer les non-dits avec ceux que l’on aiment pour s’affirmer et s’épanouir dans la vie. Certes, c’est un discours déjà entendu, mais j’aime ce genre d’histoires et cela ne fait pas de mal de rappeler ces principes.
Et puis c’est vraiment un plaisir de revoir une partie de « la bande à Fifi » (Philippe Lacheau, Tarek Boudali), et d’autres comiques comme Florence Foresti, François Xavier Demaison, Alex Lutz. Je ne connaissais pas les acteurs de la partie marocaine de l’histoire, mais je les ai trouvés sobres et justes, en comparaison des profils hauts en couleur des Parisiens. Reem Kherici a su se créer une famille de cinéma, et on sent que les acteurs ont pris du plaisir à jouer ensemble.
Du coup, j’ai eu tendance à être indulgente sur le côté édulcoré de l’histoire.
Je n’ai pas ri non stop. D’abord, parce qu’ il y a des moments d’émotions ,ensuite parce que certains gags ne m’ont pas fait rire ; mais j’ai passé un bon moment.
Vous l’aurez compris, Paris à tout prix est un « feel good movie », pas un film thèse sur l’identité nationale, la religion ou l’immigration.
En conclusion : si vous cherchez un moment de détente, des bons sentiments, c’est la comédie à voir cette semaine…
Si vous voulez vous dépayser, bonne pioche également : ce film donne envie de prendre un aller (simple ?) pour le Maroc : les paysages du désert sont vraiment magnifiques. Bref, Paris à tout prix est un film sympathique soutenu par un casting qui l’est également.
Fiche film
Paris à tout prix
Date de sortie :17 juillet 2013
1h 35min
Réalisé par Reem Kherici
Avec Reem Kherici, Cécile Cassel, Shirley Bousquet
Source de la fiche film : Paris à tout prix – film 2012 – AlloCiné.
