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[CRITIQUE] Au bout du conte de et avec Agnès Jaoui

Affiche Au bout du conte

C’est le Printemps du cinéma, l’occasion de s’organiser des séances de rattrapage dans les salles obscures.
Michèle est allée voir « Au bout du conte », le dernier Agnès Jaoui. D’un coup de baguette magique, elle a rédigé cet avis …

CRITIQUE

Quand Trenet chante « Revoir Paris », je dis oui,

Quand Jaoui nous invite à revoir Bacri, je dis oui,

à condition qu’elle ne le cantonne pas dans le rôle de l’éternel « marri « .
Le registre de M. Bacri , l’homme qui jamais ne rit, est-il limité à l’archétype du type que la vie ennuie ?

Dans ce méli-mélo de contes (ni vraiment mélo, ni vraiment rigolo), Agnès Jaoui incarne une fée qui ressemble plus, l’âge aidant, à Pimprenelle qu’à la fée Clochette …
Même si j’ai été un peu déçue, j’ai quand même croqué avec plaisir dans ce gâteau épicé qui comporte quelques morceaux croustillants (comme la leçon de conduite du couple Jaoui / Bacri dans l’univers clos d’une voiture , cela sent le vécu… ou la composition de la reine mère emprisonnée par son botox).

J’ai été séduite par l’apparition du trop rare Didier Sandre en roi énigmatique. L’acteur qui interprète l’ex mari d’Agnès est aussi très convaincant.
Par contre, Agathe Bonitzer, ne m’a pas convaincue en pauvre petite fille riche  » qui n’avait jamais vu le loup « avant de rencontrer le loup Benjamin (un rôle sur mesure de Don Juan pour Benjamin Biolay, cynique et désabusé )

Tout compte fait (tout « conte » fait), Au bout du conte reste un bon divertissement « sympatoche », selon l’expression à la mode de certains critiques médiatiques.

auboutduconte_ Agnès Jaoui

AU BOUT DU CONTE

 ( sorti le 6 mars 2013)
Réalisé par Agnès JaouiGenre : comédie
1 h 52 min

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Agathe Bonitzer…

Synopsis :

Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui. Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu. Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

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