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Club de lecture : Au Bon Roman – Laurence Cossé

 

L’histoire

Une mécène, Francesca, et Ivan, un assistant libraire décident de se lancer dans une entreprise qui s’avère risquée : créer la librairie idéale, avec l’aide d’un comité secret.

MON AVIS

La proposition de lire ce roman pour le club de lecture tombait sous le sens.

Un livre qui vous propose une bibliothèque idéale, et que des bons romans, c’était alléchant.

L’idée était intéressante. Le début commence fort, avec ses trois « crimes ». Toutefois, j’ai trouvé le livre un peu trop long, l’intrigue policière pas très bien ficelée, les histoires d’amour presque superflues… Et pourquoi ce narrateur/trice pour la construction ? On aurait pu avoir un narrateur omniscient, çà n’aurait rien changé à l’avancement de l’histoire. Quant à la dénonciation de la publicité, du marketing du copinage médias /auteur, rien de neuf sous le soleil.

Restent un grand amour de la littérature, un texte bien écrit (lisez quelques extraits ci-dessous) et l’envie de lire des bons (ou moins bons) romans.

Dommage que la liste des romans du comité ne soit pas éditée en annexe … Cependant, cela aurait pris trop de place !

Citations

  • « Il pouvait en réalité lire huit ou dix lignes, mais à ce stade il s’apercevait qu’il n’écoutait pas ce que ses yeux lisaient. Il avait l’esprit à autre chose. »
  • « De toutes les fonctions de la littérature, une des plus heureuses est de faire se rencontrer et se parler des gens faits pour s’entendre. »
  • « Vous n’avez pas l’impression que la plupart des gens logent au fond d’eux-mêmes quelqu’un qui ne leur ressemble pas ? »
  • Extrait du « manifeste » de Francesca :
« Nous voulons des livres splendides qui nous plongent dans la splendeur du réel et qui nous y tiennent; des livres qui nous prouvent que l’amour est à l’œuvre dans le monde à côté du mal, tout contre, parfois indistinctement, et le sera toujours comme toujours la souffrance déchirera les cœurs. Nous voulons des romans bons. »
  • (A propos d’une librairie concurrente):
« Il s’y vendait tout ce que ne vendait pas le Bon Roman, tous ces romans bâclés qui n’ont pas l’air méchant mais qui menacent de mort la littérature. »



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